Mes partenaires FNX Pianos sont les uniques représentants de la prestigieuse marque viennoise Bösendorfer pour la Suisse Romande.
J’ai la chance d’accorder des pianos Bösendorfer 280 Vienna Concert, c’est le dernier modèle de la fameuse facture de pianos autrichienne. Ce piano a été conçu pour être dynamique, il a un duplex scale dans les aigües afin d’avoir plus de brillance et de puissance.
C’est un piano magnifique, autant pour un récital de piano que pour l’accompagnement avec orchestre. Cet instrument se présente de façon contemporaine et répond facilement aux exigences actuelles de la scène de concert
Le Duplex Scale est la pièce en métal posée sur le cadre en fonte entre le chevalet et la pointe du cadre qui tient la corde. La partie arrière de la corde vibre par sympathie ce qui produit une harmonique.
Duplex scale de Bosendorfer 280 VC
Le nouveau Bösendorfer 280VC Vienna Concert surprend le public et les artistes. La marque a établi une symbiose entre l’approche traditionnelle en matière de fabrication de piano et la technologie scientifique moderne. Ce piano de concert a été ré-imaginé à partir de zéro, pourtant, il reste fidèle à la philosophie de Bösendorfer. Des pianistes renommés ont été impliqués dans le perfectionnement acoustique afin de procurer la sensation de ne faire qu’un avec le piano, de pouvoir transcrire toutes les émotions à travers l’instrument.
Il faut plus de 6 ans à l’usine pour fabriquer ses pianos de concert. C’est la fabrique qui met le plus de temps pour construire ces instruments, laissant la manufacture raffiner le timbre sonore. Un temps précieux pour créer quelque chose de vraiment unique.
Location d’un Bösendorfer 280VC
Avec mes partenaires, nous avons la chance de vous proposer en exclusivité pour la Suisse Romande cet instrument exceptionnel. Lors de la location piano de concert, ce sera un plaisir de venir le préparer et de m’occuper de l’accordagede ce piano remarquable.
Michel Vernaz est à votre disposition pour tous travaux de réparations, réglages, entretien, révisions, modifications, conseils sur les instruments de musique à vent.
Rendez-vous avec Michel Vernaz pour un service sur un instrument à vent au:
+41 79 347 51 07
Actif depuis plus de 30 ans dans la réparation, il a acquis durant ces années une solide expérience dans ce domaine.
Entretien, restauration, révision, réparation suite à un accident, modification. Il est à même de répondre à toutes les demandes concernant les instruments à vent (cuivres et bois).
Le nombre considérable de réparations effectuées lors de toutes ces années lui permet aujourd’hui d’être à même de répondre à toutes les situations ceci en tenant toujours compte de la valeur effective de votre instrument.
Totalement indépendant et uniquement consacré à la réparation, il peut toute fois vous prodiguer de précieux conseils pour l’achat d’un instrument et vous orienter selon votre région vers un magasin de musique partenaire.
Sur rendez vous :
Michel Vernaz
Rue de l’Auberge 8
1820 Montreux
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Alliances et marché mondial du piano Haut de gamme
Bösendorfer est aujourd’hui détenu mais respecté par la marque japonaise Yamaha. On considère aujourd’hui Bösendorfer, avec Fazioli, comme l’un des seuls fabricants pouvant rivaliser avec les pianos Steinway & Sons de fabrication allemande. Bösendorfer privilégie la fabrication d’un moindre nombre d’instruments, et dont de nombreuses caractéristiques diffèrent de celles des Steinway & sonsLe marché mondial Haut de Gamme
Le marché du piano traditionnels est en pleine mutation, le marché Européen est en baisse depuis les années 1980 en quantité d’instruments neufs vendus, mais depuis quelques années le marché Chinois du piano est en très forte croissance, ce pays a un très grand besoin d’approvisionnement en pianos et surtout en pianos de qualité.
La Chine ne fabrique pas pour le moment de pianos de grande qualité, et de ce fait ils adorent les pianos et les marques fabriquées en Europe et surtout en Allemagne.
La capacité de production totale de l’Allemagne est inférieure à la seule demande de la Chine, les fabricants limites volontairement le départ d’instruments pour ce pays à 30 à 50 % de la production, afin de satisfaire les clients historiques en Europe et dans le reste du monde.
De ce fait les plus grands groupes mondiaux et investisseurs Chinois rachètent depuis quelques années une grande partie du capital ( voir la totalité ) des meilleurs fabricants mondiaux, Steinways & Sons, Steingraeber & Söhne , Schimmel, Grotrian-Steinweg, Seiler, etc. Ils sont actuellement tous en phase d’agrandissement des surfaces de production, de très gros investissements dans les usines historiques sont réalisés actuellement.
Pianos de Chine – Pianos made in China
La qualité des pianos d’origine chinoise suscite beaucoup de questions. La Chine est un vaste pays où sont produits la majorité des pianos dans le monde, tant pour le marché intérieur qu’extérieur.
Tous les pianos produits en Chine se situent dans la classe des prix bas. Leur qualité peut atteindre pour une partie d’entre eux la catégorie moyenne en présentant pour les meilleurs des caractéristiques de son et de toucher qui en font des pianos agréables. Ils ne peuvent cependant en aucun cas concurrencer les pianos certifiés de fabrication allemande que ce soit sur le plan de la sonorité, du toucher, de la qualité des matériaux, de leur mise en oeuvre et surtout de leur durabilité.
Le plus souvent, les usines chinoises livrent des pianos sans marque ou avec une marque de l’importateur ou du marchand. Souvent le nom utilisé est celui d’une ancienne marque allemande renommée, voire simplement un nom de consonance allemande, ou sonnant bien, pour entretenir la confusion. S’y ajoutent des mentions du type : design allemand, feutres allemands, sommier Delignit, Endkontrole – (contrôle final) in Germany, conçu par un bureau d’ingénieurs en Allemagne (!), voire des mentions made in Germany ou 100% fabriqué en Allemagne, mais n’ayant pas le label certifié made in Germany de l’association des fabricants allemands de pianos… Les marques sont par exemple Wendel Lung, Rittmüller, Essex (pour les distributeurs de Steinway), Feurich, etc.
Parfois les têtes de marteaux, les chevilles, l’acier des cordes ou encore le bois des sommiers ou des pièces de mécanique sont importés d’Allemagne et la forte mise en évidence de cette origine, qui ne garantit rien sur la mise en oeuvre et accroit l’information trompeuse. Les stratégies de vente de pianos chinois varient avec chaque fabricant, chaque importateur, chaque marchand.
Ainsi, Yamaha. Reste à côté de tout cela, une des maisons de pianos qui gardent pieds sur terre. Ici les pianos sont choisis, sélectionnés, testés et suivis. La vente se fait en toute clarté sur l’origine, le niveau de qualité, l’attente du client. Le prix est correct et la garantie sérieuse.
Conclusion :
1. Bien se renseigner.
2. Ne pas croire aveuglément ce qui est écrit ou dit.
3. Comparer et ne pas hésiter à poser des questions
4. Se méfier de la moindre désinformation et de l’absence de traçabilité (lieu et fabrique d’origine, par exemple).
N’hésitez pas à venir me demander conseil avant d’acheter un piano. En tant que technicien de piano, je peux vous aider à y voir plus clair.
Les plus anciens instruments de musique découverts datent du paléolithique, il y a plus de 50 000 ans. Il s’agit d’idiophones simples, c’est-à-dire d’ instruments de musique dont le corps solide suffit à produire un seul son.
La pratique musicale et artistique de ce degré de civilisation est fortement liée à l’idée de sortilèges, rites magiques et cérémonials de guérison.
Tous les cordophones relèvent en principe de l’arc musical et de la cithare tubulaire primitive. Un arbre généalogique permet justement de remonter dans l’histoire des instruments à clavier et à cordes jusqu’à l’arc musical.
La cithare tubulaire primitive
cithare tubulaire primitive
Le principe de la cithare tubulaire primitive, idiocorde et monocorde, consiste en un corps de bois garni d’une corde unique prise dans les fibres même de la surface du bambou auquel elle reste encore fixée à ces deux extrémités. Cette cithare peut être considérée comme la forme primitive des autre catégories de cithares. Elle joue encore de nos jours, un rôle dans les cultures musicales extra-européennes.
Les cithares tubulaires polycordes, en radeau et sur table
Cithare tubulaire polycordes
A la différence de la cithare tubulaire à corde unique, l’étendue sonore des autres formes de cithares est amplifiée par un certain nombre de cordes de différentes longueurs.
Dans les cultures musicales d’Afrique et d’Asie, certains peuples sont capables d’interprètes avec virtuosité de la musique sur des cithares tubulaires.
Cithare en radeau
La cithare-radeau qui fait partie de cette famille, est aussi très répandue. Elle se compose de plusieurs cithares tubulaires monocordes de différentes longueurs, qui sont assemblées en forme de radeau – d’où le nom.
Cithare bombée sur table, Chine
Une abondance de cithares les plus diverses compte parmi les instruments de musique des cultures primitives de Mésopotamie, de l’Egypte ancienne, de Judée, d’Assyrien, du Japon et de la Chine. Représentant toutes des cultures musicales millénaires avec une tradition remontant beaucoup plus loin dans le temps que notre histoire musicale d’Europe occidentale.
Le psalterion
Psaltérion à cordes pinçées
Les psaltérions médiévaux sont des cithares de table plates, le plus souvent trapézoïdales ou triangulaires. Les cordes de boyau ou de métal sont pincées avec les doigts ou un plectre (en plume d’oie) ou bien en les frottant avec un archet.
Psaltérion à cordes frottées
Le psalterion est originaires du monde arabe, mais on les rencontre aussi parfois en Iran, Turquie ou Grèce.
Le tympanon
Le tympanon
Alors que sur les psaltérions le son est produit par le pincement des cordes, il est obtenu sur les tympanons en frappant les cordes avec des maillets. Il est plus proche du piano étant donné que c’est un instrument à cordes frappées. La forme de la caisse de résonance de ces deux instruments est assez semblable, mais les tympanons sont le plus souvent munis de cordes métalliques. Le tympanon reste de nos jours un instrument folklorique encore utilisé dans les Balkans et dans les pays alpins, en Suisse et en Autriche.
Le monocorde
Le monocorde
A la différence des degrés de civilisation plus ancienne, l’antiquité grecque se distingue par ses tentatives bien définies pour mettre au point des systèmes d’ensemble de théorie musicale à tendance mathématique.
Pythagore a fait la démonstration qu’en plaçant le chevalet au milieu de la corde tendue, en divisant celle-ci en deux, la corde en question donne l’octave supérieure du son initial. On obtient cette même note des deux côtés du chevalet.
On utilise le monocorde pour démontrer les rapports numériques primaires des intervalles. Il est constitué d’une caisse de résonance rectangulaire, une corde est tendue reposant sur un chevalet, sur lequel on peut lire les rapports correspondants des longueurs de cordes sur une échelle arithmétique.
Le polycorde
Le polycorde
A la fin du Moyen-Age, les premières compositions vocales et instrumentales entraînent la création d’une bonne partie des instruments de musique européens d’une grande variété, incarnant de manière impressionnante l’idéal sonore et musical de cette époque. Il est ainsi facile de comprendre comment le monocorde, difficile à manier et aux possibilités musicales restreintes, s’est progressivement transformé en un polycorde.
Le clavicorde
Clavicorde « libre »
En perfectionnant le polycorde par un système de touches déjà appliqué sur l’orgue, on obtient finalement le clavicorde permettant d’interpréter des morceaux complexes à plusieurs voix.
Il est le prédécesseur du piano-forte, qui lui-même engendra le piano moderne. Dans le clavicorde, les cordes sont frappées par une pièce métallique appelée « tangente », qui est fixée sur les queues des touches et frappent un point précis de la division de la corde pour la faire vibrer. En heurtant la corde, une partie de celle-ci se met à vibrer, tandis que le reste est amorti par des feutres.
Mécanisme d’un clavicorde « lié »
Des estimations anciennes placent la naissance du clavicorde au 12ème ou 13ème siècle. La majorité des premiers clavicordes sont des instruments dits « liés ». Ce qui signifie qu’une seule et même corde est frappée par plusieurs tangentes et peut produire successivement plusieurs hauteurs de son, chaque corde étant affectée à plusieurs notes. L’inconvénient est de ne pas pouvoir jouer en même temps tous les sons et de ce fait tous les accords ou suites d’accords voulus.
Les clavicordes « libres » sont beaucoup plus récents. Chaque touche est affectée à une seule corde, ce qui permet de réaliser des formations compliquées d’accords chromatiques.
Les instruments à cordes pincées et à clavier
Mécanisme des sauteraux
C’est environ à l’époque des clavicordes qu’apparaissent les instruments à clavier et à cordes pincées : clavecin, épinette et virginal. Leurs cordes sont pincées par un mécanisme actionné par les touches. En bout de touche se trouve une petite pièce de bois appelée « sautereau », munie à son extrémité d’un bec, le plus souvent en plume de corbeau. En montant , ce bec accroche la corde au passage et un mécanisme lui permet de ne pas accrocher de nouveau la corde lorsque le sautera retombe, tandis qu’un étouffoir en feutre fixé au sauterai interrompt la vibration de la corde.
Le clavecin
Clavecin Ruckers
Le clavecin ( en italien : clavicembalo; en allemand : cembalo; en anglais : hapsicord) est le principal instrument à clavier et à cordes pincées. Sa forme ressemble à celle du piano à queue qui résulte de la disposition naturelle des cordes. Les clavecins très évolués offrent des possibilités de jeux à plusieurs cordes, une registration de 16, 8, 4 ou 2 pieds et la construction de plusieurs claviers.
En tant que facteur de pianos nous sommes amenés à accorder des instruments à cordes pincées. Cependant pour une restauration complète il est préférable de s’adresser à un facteur de clavecin.
L’épinette
L’épinette
La forme la plus réduite des instruments à cordes pincées est l’épinette. Les épinettes ont le plus souvent qu’une seule corde par note. Ce qui en fait, comme le clavicorde, un instrument essentiellement adapté à la musique de salon.
Le virginal
Virginal Joannes Ruckers 1642
Le virginal a une très grande similitude avec l’épinette. Sa forme rectangulaire se retrouve plus tard dans le piano carré. Contrairement au clavecin, où les cordes sont disposées perpendiculairement au clavier, celles du virginal le sont de façon à peu près parallèle.
Le pianoforte
Le Pianoforte
L’invention d’un premier piano à queue à marteaux vers 1709 est l’oeuvre du facteur de pianos italien Bartolomeo Cristofori ( 1655 – 1731). Cristofori est conservateur de la collection d’instruments de musique à Florence. Il expérimente sur son invention depuis 1690 environ. Le stade très avancé de son premier piano à marteaux laisse supposer qu’il dû probablement être précédés d’autres pianos plus anciens.
Bartolomeo Cristofori fabrique près de vingt instruments de ce type, qu’il baptise « Gravicembalo col piano e forte ». En raison de leur faculté dynamique de nuance, ce qui conduit plus tard au nom de « Piano-forte ».
L’invention des pianos à marteaux est néanmoins rapidement oubliée, en Italie il reste sans importance dans le domaine musical ou de la composition. Cristofori reprend même, des années plus tard, la facture de clavecin équipé d’une mécanique à sautereaux et à becs.
Le piano à queue moderne
Piano à queue Peyel 1842
Seul le célèbre facteur d’ orgue et de clavecin de Freiburg en Saxe. Gottfried Silberman (1683 – 1753), qui connaît en détail la mécanique à marteaux de Cristofori, reprend l’invention italienne. C’est à lui que reviens le mérite d’avoir conféré à la facture européenne du piano d’importantes impulsions jusqu’à la facture du piano moderne.
En France, le facteur de pianos Sébastien Erard (1752-1831) établit à Paris, joue un rôle tout aussi important. Il est l’auteur de maints perfectionnements et inventions dans la facture du piano.
Parmi les grands noms de fabricants de pianos du 19ème siècle. Il ne faut pas omettre de citer, Ignace Pleyel (1757 – 1831) et son fils Camille Pleyel. Leurs piano ont la prédilection de Frédéric Chopin en raison de leur son « chantant ». Un piano à queue Pleyel de 1870, présente déjà les détails de construction qu’on retrouve aujourd’hui dans les pianos modernes. La présentation extérieure se rapproche beaucoup de celle de nos pianos à queue actuels.
Le piano droit
Piano droit Pleyel
La forme du petit piano droit « pianino », qui est le précurseur de notre piano actuel ne cesse de se propager depuis 1800.
Les cordes des pianos droits descendent en général jusqu’au niveau du sol. Elle sont dans l’ensemble plus courtes que celles des pianos à queue, ce qui en fait des instruments beaucoup plus compacte.
La grande différence entre les pianos droit et les pianos à queue se situe au niveau de la mécanique. Les pianos à queue ont le double échappement ce qui permet aux pianistes virtuoses d’avoir une meilleure répétition et peuvent ainsi être plus rapide.
Evolution importante jusqu’au piano actuel
Steinway & Sons B de 1892
1821 – Sébastien Erard invente le double échappement sur la mécanique du piano à queue.
1823 – Premier clavier à 7 octaves, 85 touches.
1823 – Le facteur de pianos américain Alpheus Babcock met dans son piano table un cadre métallique.
1826 – Jean-Henri Pape à Paris met du feutre sur les têtes de marteaux à la place du cuir.
1844 – La pédale tonale est inventée par Jean Louis Boisselot.
1850 – Introduction des cordes en acier.
1855 – Steinway à New-York développe un piano à queue à cordes croisées sur un cadre métallique.
1874 – Steinway invente la 3ème pédale Sustenuto.
1890 – Le clavier à 88 touches devient le standard.
1900 – Le système des cordes croisées est employé par presque tout les facteurs de pianos.
1909 – Le facteur de pianos autrichien Bösendorfer propose 97 notes sur son modèle 290 cm, dit « Bösendorfer Impérial ».